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L’évaluation critique de la performance environnementale de la certification WELL

Présentation du projet de recherche de Marguerite Niquel

Étudiante à la maîtrise

«Il est primordial pour moi que les certifications soient un outil servant de point de départ pour sensibiliser les équipes et les mobiliser à atteindre un objectif commun de durabilité, d’excellence et d’amélioration continue. À mon avis, la certification en soi ne devrait pas être perçue comme une finalité et encore moins comme un outil de marketing, mais comme un moteur de changement ».
Photo de Marguerite Niquel

Le contexte

Le secteur de la construction génère une quantité non négligeable des émissions de gaz à effet de serre. Pour accélérer la transition écologique face aux changements climatiques, concevoir des bâtiments durables et efficaces s’impose.

Pour atteindre ces objectifs de durabilité et de performance, plusieurs certifications existent.


Des gens qui travaillent dans un café vert

Au Québec, la certification WELL gagne en popularité chaque année car elle vise à garantir le bien-être et le confort des personnes qui occupent le bâtiment.


Marguerite est une jeune femme d’action profondément impliquée dans son milieu. Dès le début de son parcours en génie du bâtiment, Marguerite a démontré son leadership organisant une délégation pour Greenbuild, un des plus grands événements internationaux dédié au bâtiment durable.


L’activité fait maintenant partie de la programmation régulière de BÉA UdeS, la branche étudiante du Conseil du bâtiment durable du Canada.


Le projet

Dans ce contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est cependant crucial de mesurer l'impact environnemental de la certification WELL, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent.

C’est le mandat que s’est donné Marguerite Niquel, étudiante au LIRIDE. Au cours des prochains mois, elle analysera, en utilisant l'analyse du cycle de vie, les parties de la certification WELL v2 susceptibles d'avoir un impact environnemental. Les parties comme la possibilité de prolonger un congé parental ou l'accès à des ressources en santé mentale, bien qu'ayant grand un impact social, ne sont pas pris en compte puisque leur impact environnemental est difficilement quantifiable.


Homme de dos regardant un bâtiment très vitré

Les objectifs

Marguerite espère, à la fin de son projet, établir un classement des parties optionnelles afin de guider les équipes de conception vers des choix conscients et appuyés par la recherche visant à réduire l'empreinte environnementale des bâtiments certifiés WELL.


Au sein du LIRIDE, elle a su trouver des collègues qui lui permettent de contribuer à la recherche tout en développant ses propres compétences en lien avec l’ACV.


Venant des besoins du milieu, son projet de cherche permet également à Marguerite de rencontrer sur le terrain des personnes travaillant dans le domaine des bâtiments durables.


Découvrez les articles et publications de Marguerite Niquel :


À propos du LIRIDE

Fondé en 2013 sous la direction de Ben Amor, le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en ingénierie durable et écoconception (LIRIDE), rattaché à la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, se distingue par son expertise pointue dans l'analyse du cycle de vie, de l'écoconception et de l’économie circulaire principalement dans le domaine des matériaux, de l’énergie et de la construction. L’expertise du LIRIDE se concentre sur la modélisation et l'évaluation des impacts du cycle de vie d’un produit ou d’un service. Le LIRIDE est reconnu internationalement pour ses travaux de recherche scientifique.


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