L’impact environnemental des types de bâtiments au Canada

Présentation du projet de recherche de Benjamin Lacroix

Rôle ou position

Directeur : Ben Amor Partenaire de recherche : CRSNG et Écohabitation? Projet en cours (20XX - ...)

« Dans le secteur du bâtiment, la réduction à la source s'avère être une stratégie plus complexe à déployer. Toutefois, opter pour une construction améliorée ouvre la voie à une multitude de possibilités. La recherche et le développement sont les piliers de l'innovation, offrant ainsi de nouvelles approches et des outils inédits pour atteindre cet objectif».

Le contexte

Au Canada, le secteur du bâtiment est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre.

Afin de réduire ces émissions, certaines villes introduisent des réglementations fixant des limites d’émissions de GES. Des certifications l’incluent également dans leurs critères.

En répondant à ces nouvelles exigences, le secteur du bâtiment aura besoin d’outils fiables qui permettront d’estimer dès l’étape de conception les émissions de GES en fonction du type de bâtiment et de ses principales caractéristiques. Plusieurs projets de recherche soutenus par le CRSNG et Écohabitation travaillent ensemble pour atteindre ce but ultime.

Après avoir complété un DEC en génie civil, Benjamin réalise que c’est le domaine bâtiment qui l’intéresse le plus. Il décide donc de s’inscrire au tout nouveau programme de génie du bâtiment offert par l’Université de Sherbrooke.

Rapidement, il a un intérêt marqué pour la mécanique du bâtiment, puis pour le volet qui touche à l’efficacité énergétique.

Benjamin s’est aussi impliqué au sein du BÉA UdeS (le comité des Bâtisseuses/eurs Écologiques de l'Avenir de l'Université de Sherbrooke).

Le projet

Benjamin dirige l'un de ces projets qui consiste à analyser et à harmoniser environ 200 analyses du cycle de vie (ACV) récentes réalisées sur divers bâtiments nord-américains.

L'objectif est de déterminer les moyennes des impacts sur l’environnement, y compris les émissions de GES, pour différents types de bâtiments et par province, tout en identifiant la variabilité des résultats au sein de bâtiments similaires.

Les objectifs

Ces moyennes seront comparées aux règlements et certifications visant à réduire les émissions de carbone des bâtiments permettant ainsi d'ajuster les seuils ou de guider les villes dans l'implémentation de ce type de réglementation.

Benjamin aura aussi développé une méthodologie de méta-analyse et d’harmonisation qui pourra être réutilisée pour établir les valeurs moyennes pour d’autres impacts environnementaux.

Les valeurs moyennes pourront être utilisées comme barème réaliste et basé sur des données probantes pour ajuster les différents seuils exigés.

Au sein du LIRIDE, il a su trouver des collègues qui partagent les mêmes valeurs et convictions.

En travaillant sur un projet qui s’inscrit dans un ensemble de projets et qui regroupe plusieurs partenaires d’importance, Benjamin est assuré que le résultat de son travail minutieux sera pérenne et contribuera à atteindre l’objectif de durabilité auquel il rêve.

Découvrez les articles et publications de Benjamin Lacroix :

Agence Science-Presse

Pourquoi quantifier l’impact environnemental moyen des bâtiments canadiens?

À propos du LIRIDE

Fondé en 2013 sous la direction de Ben Amor, le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en ingénierie durable et écoconception (LIRIDE), rattaché à la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, se distingue par son expertise pointue dans l'analyse du cycle de vie, de l'écoconception et de l’économie circulaire principalement dans le domaine des matériaux, de l’énergie et de la construction. L’expertise du LIRIDE se concentre sur la modélisation et l'évaluation des impacts du cycle de vie d’un produit ou d’un service. Le LIRIDE est reconnu internationalement pour ses travaux de recherche scientifique.